À peu de chose près, le système de santé et de services sociaux du Québec absorbe 51 % du budget des dépenses de programmes de l’État. Alors que les besoins de la population continuent de s’accroître très rapidement, les ressources sont limitées. Se pose donc la question de l’efficience et de la performance de notre système.
Nos services sont de très haute qualité, mais leur accès demeure difficile et les besoins sont loin d’être comblés.
Ainsi, il faut se demander: l’accessibilité aux services est-elle à la hauteur des importantes sommes investies?
Nous pouvons assurément faire mieux.
ACTIONS PRIORITAIRES
Pour assurer une performance optimale du réseau, le prochain gouvernement québécois doit, en priorité et durant les deux premières années de son mandat, s’engager à :
- Améliorer la collecte, la circulation et le partage des données dénominalisées et identifier les indicateurs qui permettront l’évaluation de la performance du réseau, notamment en matière de pertinence, de coûts et d’efficience;
- Faire une plus grande place dans le système de rémunération des médecins aux modèles alternatifs favorisant le travail interdisciplinaire, à l’instar d’autres provinces canadiennes et en s’appuyant sur les conclusions des recherches déjà effectuées par le Commissaire à la santé et au bien-être.
- Moderniser le financement des établissements du réseau pour l’établir non plus uniquement sur une base historique, mais également en fonction des services rendus et des effets positifs sur la santé et le bien-être de la population locale.